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on en parle dans la presse

 
 
Le projet a sucité l'intérêt de certains médias, en voici un résumé....
 
 

Un film qui a pour vocation de changer le regard sur le handicap "LA VOIX DU NORD AVRIL 2009"

 
 
 
Toutes les personnes souffrant d'un handicap traversent des périodes difficiles, où le handicap est plus présent. Ces moments entraînent souvent un renfermement sur soi, une perte de confiance affichée par des angoisses.
Julien Grave atteint de cécité et cinq jeunes Marquettois ayant comme passion commune une forte envie de partage, ont voulu, à travers leur projet « Un oeil nouveau », démontrer qu'il est possible de contourner ces difficultés.
En écrivant l'histoire de Sybille, une jeune fille de 17 ans qui suite à un accident perd la quasi-totalité de la vue, Julien a voulu s'appuyer sur son expérience de non-voyant pour montrer que les handicapés sont des personnes à part entière, possédant des capacités qu'il faut mettre en valeur. Dans ce récit, grâce à ses amis, Sybille va progressivement réaliser que sa situation n'est pas aussi négative qu'elle pouvait le penser et que des solutions adaptées à son handicap existent. Le récit séduit Steven Plateau, Jean-François Biancotto, Anthony Caillaux, Julien Voisin et Anass Cherkaoui qui pressent Julien de mettre l'histoire en images.
Un sacré défi pour un non-voyant qui trouve là l'occasion rêvée de faire passer son message.
Tous les six créent une association (Jeune projet) pour pouvoir bénéficier de subventions, et se lancent dans l'écriture du scénario. Débutants dans la production, ils s'entourent de techniciens qualifiés pour les conseiller durant le tournage et le montage du film, comme le cinéaste marquettois Gabriel Hotte.
Dans cette aventure, Julien Voisin se charge de la réalisation, Julien Grave du coaching des comédiens, Anthony du tournage d'un making-off, Steven, Jean-François et Anass s'occupent de la lumière de l'image et du son.
Le message de ce film : s'il est assez facile d'entrer dans une spirale négative, il est beaucoup plus difficile d'en sortir. Cependant, si on le désire vraiment et si on s'en donne les moyens, il est possible de s'en extraire. La vocation de ce film est avant tout de sensibiliser le public au fait que le handicap n'est pas une barrière à la réussite, mais qu'au contraire même s'il impose parfois des limites, des contraintes, il est bien souvent possible de les contourner. De démontrer aussi que les personnes handicapées ont des capacités et des possibilités bien plus grandes que leur handicap peut le laisser paraître. «
Ce film n'a pas pour vocation d'être oscarisé », de passer dans les festivals, souligne Julien Grave, « on veut juste qu'il soit le vecteur d'un changement de jugement sur le handicap ». Subventionné par la ville de Marquette (avec la bourse aux projets), probablement par le SIVOM (par le biais du CLAP MNO), Jeunesse et Sports et peut-être par la Mutualité française, le film n'en demeure pas moins une oeuvre réalisée par une équipe technique et interprétée par des comédiens et des figurants bénévoles. L'argent récolté à travers les diverses subventions servira à financer les repas durant le tournage et les dépenses de régie.
Un film qui sera réalisé en juillet prochain et sera présenté au Studio 4, en septembre prochain.
 

reportage flance bleu nord "30 AVRIL 2009"

 
 
écouter le reportage écouter le reportage  

Plus de cent spectateurs pour la venue de la compagnie « Au Tour des mots » "LA VOIX DU NORD 4 JUIN 2009"

 
 
Les douze comédiens ont offert un spectacle rythmé et plein de fraîcheur aux spectateurs du Studio4.
 
L'association Jeune Projet a invité la compagnie de théâtre « Au Tour des mots » de Lambersart à présenter, samedi au Studio 4, une pièce écrite par le poète grec Aristophane d'une étonnante modernité. « L'Assemblée des femmes » est une comédie jubilatoire sur une société où les femmes prennent le pouvoir.
Près de cent personnes ont applaudi la fraîcheur et le rythme impulsés par la troupe. Les comédiens, six gars, six filles de l'Antiquité, nous offrent un tableau réjouissant. Saluons d'abord ces femmes qui préfèrent l'amour à la guerre et qui prennent le pouvoir dans un monde jusque-là dominé par des hommes.
 
Ludivine Aldrovandi, Justine Lefebvre, Alice Delettre, Amandine Verhæghe, Françoise Poiret et Sophie Caltagirone sont des stratèges en jupon qui ne manquent pas d'atouts pour faire plier les hommes.
 
Des épouses malicieuses
 
Ces derniers sont des experts dans l'art de la guerre mais Henri Deroubaix, Jimmy Hutcheon, Nicolas Cousin, Nicolas Blanquart, Hervé Poiret et Bruno Ferreira tombent comme des mouches dans les filets tendus par les épouses malicieuses. Quand Venus triomphe de Mars, dans un monde régi par les femmes, c'est le désir qui est au centre de la vie avec des possibilités surprenantes ou chacun, chacune, a sa chance. Les comédiens sont bons, le rire fuse et la vision d'un monde qui va au-delà des lois sur la parité est savoureuse . La troupe participera au festival de théâtre de rue de Saint-Jans-Cappel le 28 juin, avant de préparer son nouveau spectacle prévu en novembre. La compagnie « Au Tour des mots » est venue jouer gracieusement pour supporter l'action de l'association Jeune Projet, qui est sur le point de boucler le casting de son court métrage avec un tournage qui débutera en juillet. Auparavant, elle proposera deux rendez-vous : le groupe Ortax sera sur la scène du Studio 4 samedi, à 20 h 30. Elle sera également à l'initiative d'une journée de rencontre autour de la pétanque traditionnelle et handisport, en collaboration avec la Pétanque marquettoise, le 27 juin.
 

Pétanque les yeux bandés, un étonnant tournoi "LA VOIX DU NORD 1 JUILLET 2009"

 
 
Après cette partie de «pétanque sans les yeux», la cécité n'avait plus le même sens pour les participants.
 
Les membres de Jeune Projet se sont associés à la Pétanque marquettoise pour monter, samedi au Vert Bois, le premier tournoi de boules ouvert aux personnes non voyantes et voyantes avec les yeux bandés. L'occasion pour les participants de comprendre que l'obscurité temporaire rendait démunis les plus audacieux.
Pour appréhender la cécité, il ne suffit pas de cacher ses yeux derrière un bandeau et de lancer une boule sur un terrain quadrillé, en écoutant l'arbitre qui annonce que le cochonnet se trouve sur la case B7 ou X5. Il faut déjà être en mesure de quitter sa chaise et de se rendre sur le terrain, sans renverser la table, sans bousculer son partenaire et en étant capable de doser son lancer dans la bonne direction.
L'association Jeune projet a eu la bonne idée d'organiser cette pétanque sans les yeux, idée qui vaut bien une campagne d'information. Les adhérents de la Pétanque marquettoise ont été sensibilisés aux difficultés permanentes que peuvent rencontrer les personnes aveugles. Les membres du club et les invités ont joué le jeu, sans les yeux, mais avec leur coeur, pour des résultats parfois surprenants.  
Julien Grave président de Jeune projet est non voyant. Il était le seul samedi à ne pas avoir le moindre problème pour « naviguer en souplesse » entre les joueurs crispés, devenus « handicapés » l'espace d'un moment et cherchant leurs boules en tâtonnant.
 

Interviewvivre FM "17 NOVEMBRE 2009"

 
 
écouter l'interview  

« Un Œil nouveau », l'odyssée d'une asso marquettoise dans le monde du cinéma "LA VOIX DU NORD 3 DECEMBRE 2009"

 
 
" Ce film s'adresse aux personnes handicapées et aux valides», indique Julien Grave, à l'origine du projet.
 
ENTRETIEN |
 
Les Marquettois ont appris à connaître Julien Grave champion de judo. Ils vont découvrir sa sensibilité de scénariste. Le jeune homme, non voyant, est à l'origine d'un court métrage sur le handicap qui sera présenté au public demain soir. Nous l'avons rencontré mardi à l'occasion de l'avant-première.
 
PROPOS RECUEILLIS PAR GILLES CONTRAIRE
Racontez nous comment est né ce projet...
« À la base, ça ne devait pas être un film, mais juste une histoire qui devait rester au fond d'un tiroir. Et puis, en le faisant lire aux collègues qui m'entourent, on s'est dit dans un élan commun qu'il fallait l'exploiter. Que si on l'exploitait de manière efficace, on pourrait faire passer un message. »
Quelle est cette histoire ?
« Celle d'une jeune fille de 17 ans qui perd la vue après un accident et qui va devoir réapprendre à vivre. Elle va se heurter à toutes les difficultés que rencontrent les personnes handicapées. C'est par exemple le repérage dans l'espace, les déplacements et l'accès à l'information pour les personnes handicapées visuelles. Mais notre message concerne tous les types de handicaps, le message s'applique de manière globale. »
Quel est le message que vous avez souhaité faire passer ?
« Il est double. Il s'adresse aux personnes handicapées : leur dire que des solutions existent si on s'en donne les moyens. On peut faire beaucoup plus de choses que l'on croit. Il s'adresse aussi aux personnes valides. La personne handicapée est une personne qui vit de manière différente et qui, pour vivre de manière ordinaire, doit disposer de moyens adaptés, ce qui n'est pas forcément le cas dans la société actuelle."
Par exemple ?
« C'est tout bête : les voitures mal garées qui gênent le déplacement des piétons, c'est un risque de choc ; les poubelles laissées sur le trottoir par les riverains, ou encore les locaux pas adaptés aux personnes en fauteuil roulant. Tout le monde doit y mettre un peu du sien, y compris les personnes handicapées qui doivent savoir s'adapter. »
Comment vous est venue cette histoire ?
« Comme ça.
Pourquoi ?
je ne saurais pas vous dire... »
Y a-t-il une grande partie autobiographique ?
« Il y a des expériences personnelles qui ont été exagérées, des situations qui me sont arrivées, à moi ou à des proches. »
Pourquoi avez-vous décidé d'en faire un film ?
« L'histoire était trop courte pour en faire un bouquin, ça aurait été moins attrayant et moins facile. Et puis le cinéma, c'est un projet que je voulais réaliser depuis pas mal de temps. »
Comment s'est passé le tournage ?
« Il a duré une quinzaine de jours, essentiellement à Marquette, en juillet. Ça a été une expérience très enrichissante, ça nous a permis d'appréhender le monde du cinéma, on était tous des novices. »
Comment avez-vous vécu la première projection ?
« Cette aventure a permis de voir naître un bébé qu'on voit progresser. Ça procure une certaine émotion de se dire que ça va servir. À nous, car c'est une expérience personnelle et collective, mais aussi aux autres."
 
« Un Œil nouveau » sera projeté demain à 20 h au Studio 4 dans le cadre du Téléthon.
 

Courts métrages de haute tenue avec les cinéastes "LA VOIX DU NORD 16 MARS 2010"

 
 
Après avoir organisé deux éditions de cette manifestation, l'équipe de Cinélys Malluin a remis le couvert, vendredi et samedi derniers, au cinéma Le Familia, pour le concours régional 2010 de l'Association des cinéastes et vidéasles amateurs du Nord - Pas-de- Calais et Picardie.
Pas évident, pour le jury composé de Jean Demasse, du CVMARC Compiègne, Mané Coulon, membre de LMCV, François Lasnc, membres de Caménor, Jean Ollivier, de l'UCA Hellemmes, et Didier Watry, de Cinélys, de départager les quarante-six films projetés durant les deux jours. Films présentés par douze clubs régionaux, forts de deux cent quarante adhérents. Du côté local, Roland Verkindère, avec « Justin des Barberis », et. la jeune cinéaste Emilie D'Halluin, pour « Escarbilles », se comportaient ho- norablement en enlevant bon nombre de récompenses.
« Escarbille m'a demandé entre deux à trois mois de travail, c'est ma vision sur l'épopée du train touristique qui va du Crotoy à Saint- Valéry », souligne avec émotion Emilie qui, depuis deux ans, réalise des films amateurs. Voilà un prix du meilleur film jeune qui a fait un immense plaisir à sa récipiendaire.
 
Organisation sans faille
 
Autre razzia sur les prix, celle des deux jeunes cinéastes Jean-François Biancotto et Steven Platteau, du Marquette film club, qui ont enlevé avec aisance la médaille d'or en fiction, un prix d'encouragement, des prix pour la meilleure actrice et le meilleur acteur.
« Notre film, "Un Œil Nouveau", a quelque chose de touchant avec une réalisation peu ordinaire sur le monde et l'entourage des non-voyants. Que notre travail soit récompensé nous procure un immense plaisir, ainsi qu'à toutes les personnes qui ont gravité autour de la réalisation », disent en chœur les deux compères.
Le premier prix du jury est venu récompenser Joël Chantai, du LMCV, pour son œuvre « C Smart ».
Samedi en soirée, dans le salon de la mairie, Dominique Dekoninck, président régional, a félicité l'équipe de Cinélys et son président, Patrick Brazier. pour l'organisation sans faille de ce concours régional.
« Je les remercie vivement de s'être portés volontaire pour organiser cette manifestation et, les connaissant, j'étais certain que nous allions passer deux jours de fête et de convivialité. » Sans omettre des remerciements à la municipalité. « Je me dois naturellement de remercier la municipalité d'Halluin et particulièrement son maire, M. Deroo, qui a mis à notre disposition celte magnifique salle du cinéma Le Familia, en apportant toute l'aide nécessaire à la réussite de l'événement. Un tonnerre d'applaudissements à tous ces fans du 7e art, pour leurs réalisations et leurs actions en faveur de la grande famille du cinéma. » Une petite pensée pour la magnifique chanson de Nougaro : « Sur l'écran noir de mes nuits blanches, moi je me fais mon cinéma ».
 

« Un oeil nouveau », très attendu au festival du film d'amateurs qui ouvre aujourd'hui "LA VOIX DU NORD 26 MARS 2010"

 
 
Avec les onzièmes rencontres régionales des cinéastes et vidéastes amateurs (ACV), le Studio 4 de Marquette va retrouver son parfum de festival de Cannes. Elles ouvrent aujourd'hui à partir de 15 h, pour trois jours consacrés au cinéma. Primé au festival d'Halluin, « Un oeil nouveau » est l'un des films attendus. Il sera projeté demain samedi, à 15 h, après une avant-première la veille à Saint-André (20 h, salle Wauquier). Mais revenons à Marquette. Ces rencontres régionales sont une grande fête du cinéma d'amateurs, ce cinéma qui surprend par son audace, sa créativité et le talent des réalisateurs. Elles sont ouvertes au public : on ne s'en privera pas.
 
Séquence émotion : « Un oeil nouveau »
 
Ce film de l'association marquettoise Jeune Projet est un véritable message de tolérance et d'ouverture aux autres. Parce qu'il n'est pas toujours facile de mettre sur pied une idée couchée sur papier, que les freins sont souvent nombreux pour les jeunes qui ont l'envie sans avoir l'expérience, Jeune projet, créée en février 2009 par Julien Grave - judoka aveugle de haut niveau et marquettois - a décidé d'accompagner ceux et celles qui souhaitent concrétiser un projet. Un Œil Nouveau, première réalisation de l'association, est un court-métrage de 40 minutes retraçant les étapes parfois difficiles de la reconstruction morale de Sybille, une jeune fille ayant perdu la vue à la suite d'un accident. Le choc qui s'ensuit, la plonge progressivement dans un isolement, et une profonde dépression. Malgré l'aide de ses parents, elle n'arrive pas à faire face à la situation. Grâce à Annie et Marc, Sybille va progressivement réaliser que sa situation n'est pas aussi catastrophique qu'elle pouvait le penser, et que des solutions adaptées existent, qui lui permettraient de vivre de façon ordinaire. Grâce à sa volonté, à ses amis et aux rencontres qu'elle va faire, elle réussira à surmonter les difficultés que son nouveau handicap a mises sur sa route...
À ne pas manquer.
 
Infos pratiques
 
> Quarante-quatre courts métrages à l'affiche. Le programme de ces rencontres s'annonce somptueux. Pas moins de quarante-quatre courts métrages seront diffusés, du film d'animation à la fiction en passant par des documentaires et des films inclassables.
 
Les projections.
Elles débutent aujourd'hui, à 15 h 30, 17 h 10 et 20 h 45. Demain samedi, poursuite des projections, de 9 h 30 à 12 h, de 14 h 30 à 16 h et de 20 h 30 à 22 h 30 ; à 15 h, le film « Un oeil nouveau ».
 
Palmarès.
Il sera proclamé dans la salle du Studio 4, dimanche à 11 h 30. Pendant que le jury délibère, aura lieu un forum avec les auteurs
(ouverture à 9 h 30).
 
 

Rencontres régionales des cinéastes amateurs : quatre prix pour « Un Œil nouveau » !"LA VOIX DU NORD 02 AVRIL 2010"

 
 
Ils adorent le cinéma et ce sont des amateurs dans le plus noble sens du terme.
Venus de Dunkerque, de Compiègne, d'Hellemmes, tous ont répondu, le week-end dernier, à l'appel de Dominique Deconinck, président de l'association des cinéastes amateurs (ACV), pour un festival remarquable et remarqué.
Quarante-quatre films ont ainsi été diffusés au Studio 4. Fiction, documentaires, animation... ces réalisateurs sont ingénieux et ne manquent pas d'audace.
Et l'on ne peut que regretter que ce cinéma ne puisse pas bénéficier d'une diffusion dans les grandes salles. Et le palmarès, dans tout ça ? C'est le président du jury, Christian Perrin, cinéaste alsacien, qui a eu la lourde tache de le proclamer.
L'Emprise du Qat, un documentaire réalisé par Jean-Pierre Hué et présentant des consommateurs yéménites d'une plante aux vertus euphorisantes et stimulantes, remporte le Grand Prix 2010. Mais évidemment, la grande sensation est venue de l'équipe Jeune Projet dont le film Un Œil nouveaurafle quatre prix : le prix spécial du jury, le meilleur scénario (écrit par Julien Grave), le prix de la catégorie Jeune et le prix d'interprétation féminine pour Élodie Lancry.
Bravo à cette équipe de six jeunes, qui, avec l'appui de Gabriel Hotte, a réalisé un film militant et pédagogique, sur la vie qui peut se poursuivre dans la dignité, malgré la cécité. Notons qu'Un Œil nouveau va être diffusé dans les villes du SIVOM Alliance Nord-Ouest.
 
>

Un film d'ouverture et d'espoir pour un oeil nouveau. "NORD ECLAIR 14 AVRIL 2010"

 
 
Julien Grave, Jean-François Biancotto et Anthony Caillaux de l'association Jeune Projet ont proposé un moment d'échange avec le public.
 
Dernièrement, salle André Dekyndt l'association Jeune Projet présentait sa première réalisation, un film documentaire sur le handicap intitulé « Un oeil nouveau ». D'autres projections sont à venir, avec des collégiens et des lycéens.
 
Le scénario écrit par Julien Grave fait découvrir aux spectateurs le parcours de Sybille, une jeune fille de 17 ans, qui suite à un accident perd la vue. Il retrace les étapes de la reconstruction morale de la jeune fille, ses doutes et ses peurs. Comment surmonter son handicap et s'adapter à sa nouvelle vie ? Telle est la question posée lors de ce court-métrage de 40 minutes qui propose une vision d'espoir et d'ouverture.
Il démontre les nombreuses capacités et possibilités des personnes en situation de handicap. « On voulait faire passer un message d'espoir parce que l'on peut vivre bien avec un handicap. Le handicap s'il n'est pas agréable, il est quand même vivable. Il faut apprendre à le contourner, à rebondir pour avancer », précisait Julien Grave qui sait de quoi il parle. Lui même déficient visuel depuis sa naissance, Julien est vice champion de France de Judo. Après la séance, un débat enrichissant a suivi soulevant questions et remarques sur le handicap en général mais aussi sur la diffusion du film. « C'est un premier film pour toute l'équipe, c'est un film amateur. Nous n'avions pas du tout imaginé recevoir des prix au concours régional du court métrage, dont le prix spécial du jury », soulignait Jean-François.b.